parathyroïdiennes

Les glandes parathyroïdiennes, ou parathyroïdiennes, constituent un petit ensemble de glandes endocrines situées dans le cou, derrière le lobe postérieur de la thyroïde. Chez l’adulte, on décrit en général quatre glandes, parfois plus (gloses supernuméraires) ou moins. Leur taille est de quelques millimètres et elles reçoivent une vascularisation issue des branches de l’artère thyroïdienne inférieure. Elles sécrètent l’hormone parathyroïdienne (PTH), essentielle à la régulation du calcium et du phosphate plasmatiques.

La PTH agit sur les os, les reins et l’intestin. Elle stimule la résorption osseuse par les ostéoclastes, augmente la réabsorption du calcium et favorise l’excrétion du phosphate au niveau rénal, et stimule la production de calcitriol (1,25-dihydroxyvitamine D) par les reins, ce qui accroît l’absorption intestinale du calcium. Le calcium sanguin est contrôlé par une rétroaction négative grâce au récepteur sensoriel du calcium (CaSR) des glandes: des concentrations élevées de Ca2+ inhibent la sécrétion de PTH, des concentrations basses la stimulent. Le système PTH-calcitriol ajuste ainsi continuellement le métabolisme du calcium.

Sur le plan développemental, les glandes dérivent des poches pharyngiennes III et IV. Histologiquement, elles contiennent des cellules principales (ou cellules principales) qui produisent la PTH et des cellules oxyphiles; avec l’âge, le tissu adipeux et l’architecture peuvent changer.

Les troubles les plus courants sont l’hyperparathyroïdie et l’hypoparathyroïdie. L’hyperparathyroïdie primaire est majoritairement due à un adénome; elle s’accompagne d’hypercalcémie et peut affecter les os et les reins. L’hyperparathyroïdie secondaire survient dans un contexte d’hypocalcémie chronique (insuffisance rénale, carence en vitamine D) et peut évoluer vers une hyperparathyroïdie tertiaire. L’hypoparathyroïdie, souvent post-thyroïdienne, cause une hypocalcémie avec paresthésies et crampes; le traitement associe calcium, vitamine D active et, dans certains cas, des analogues de la PTH.