dendommagement

Le dendommagement est un néologisme utilisé en neurobiologie pour décrire l’altération ou la perte de dendrites et de leurs épines, structures neuronales essentielles à la transmission synaptique et à la plasticité des circuits. Bien que le terme ne fasse pas l’objet d’une terminologie médicale unanime, il sert à regrouper les dommages dendritiques qui perturbent les réseaux neuronaux et les fonctions associées.

Les causes incluent l’ischémie et l’hypoxie, les traumatismes crâniens, l’exposition à des neurotoxines, l’inflammation, le vieillissement et les processus neurodégénératifs. Au niveau mécanistique, le dendommagement se manifeste par une réduction de l’arborisation dendritique et de la densité des épines, entraînant une perturbation des connexions synaptiques et de la plasticité.

L’évaluation est principalement conventionnelle et s’appuie sur des méthodes histologiques, comme le marquage des dendrites et des épines (par exemple MAP2, Golgi), et sur des analyses de la complexité dendritique après prélèvements. L’imagerie cérébrale moderne tente d’estimer l’intégrité dendritique de façon indirecte, en utilisant des techniques de diffusion ou d’observation des réseaux fonctionnels. Les dommages dendritiques sont associés à des déficits cognitifs et moteurs selon les régions touchées et les maladies sous-jacentes.

Prévention et prise en charge : gestion des facteurs de risque (ischémie, toxiques, inflammation), protection neuronale et stimulation de la plasticité dendritique via l’exercice physique, la stimulation cognitive et des approches pharmacologiques visant les facteurs neurotrophiques. En recherche, des biomarqueurs de densité dendritique et des interventions visant à favoriser la croissance et la stabilité des dendrites font l’objet d’études pour mieux comprendre et traiter ces altérations.