barière

Barière est une graphie rare et archaïque utilisée comme variante de barrière. Dans l’usage courant du français moderne, la forme standard est barrière, qui désigne un obstacle ou un séparateur qui empêche le passage. Le mot barière peut apparaître dans des textes anciens ou dans des variantes régionales, mais il est généralement considéré comme une forme obsolète ou incorrecte aujourd’hui.

Étymologie et sens. Barière vient de barre, idée d’un élément droit ou d’un stop situé sur un passage, avec le suffixe -ière qui forme des noms d’objet ou de dispositif. Le sens fondamental demeure celui d’un dispositif, d’un mur, d’une clôture ou d’un obstacle qui limite la circulation, mais peut aussi être employé au sens figuré pour désigner un obstacle non tangible comme une barrière linguistique ou culturelle.

Types et usages. Les barrières peuvent être physiques (clôtures, portes, garde-corps, bornes de sécurité) utilisées pour contrôler l’accès, protéger les lieux ou canaliser les flux. Elles existent aussi naturellement (montagnes, fleuves) et symboliquement (barrières d’entrée économiques, barrières réglementaires). Le terme s’emporte couramment dans des locutions comme barrière de sécurité, barrière routière, ou barrière linguistique.

Barrières en sciences et technologies. En physique ou en chimie, on parle d’énergie ou de potentiel comme d’une barrière (barrière d’énergie) qui sépare des états ou des réactions. En biologie, la barrière hémato-encéphalique est un exemple célèbre de barrière fonctionnelle.

Notes. Aujourd’hui, barière est rarement employé et peut être perçu comme une faute d’orthographe; barrière demeure le terme privilégié dans la plupart des contextes. Voir aussi: barrière de corail, barrières douanières.