parathyroïdectomie

La parathyroïdectomie est une intervention chirurgicale visant à retirer une ou plusieurs glandes parathyroïdes, petites glandes endocrines situées près de la thyroïde dans le cou. Elle est principalement pratiquée pour traiter l’hyperparathyroïdie, condition caractérisée par une surproduction de parathormone et une hypercalcémie. Elle peut également être indiquée en cas de tumeur parathyroïdienne ou d’hyperparathyroïdie secondaire ou tertiaire réfractaire, notamment chez les patients atteints d’affections rénales chroniques ou d’un syndrome MEN.

Avant l’intervention, l’évaluation préopératoire comprend des dosages de calcium et de parathormone, des techniques de localisation des glandes (échographie, scintigraphie au sestamibi, parfois CT ou IRM) et une planification du type de chirurgie selon la localisation et le contexte clinique. Le recours à la surveillance peropératoire de la PTH peut aider à confirmer l’élimination de la ou des glandes hyperactives.

Les techniques opératoires comprennent la parathyroïdectomie partielle ou subtotale (conservant une ou deux glandes), ou une parathyroïdectomie totale avec autotransplantation de fragments glandulaires dans un endroit distant (souvent le muscle brachial) pour préserver une fonction parathyroïdienne. La chirurgie guidée par le niveau de PTH intraopératoire peut être utilisée pour évaluer le succès de l’intervention.

Après l’opération, une surveillance des ions calcium est nécessaire, car l’hypocalcémie postopératoire est fréquente et peut nécessiter une supplémentation temporaire en calcium et vitamine D. Les complications potentielles incluent une lésion du nerf récurrent laryngé, l’hématome, l’infection ou une instabilité calcique persistante.

Le taux de réussite est généralement élevé et la plupart des patients retrouvent une normale calciémie avec une récupération rapide, bien que des suivis endocrinologique et pédiologique soient parfois nécessaires selon le contexte.