absentéisme

L’absentéisme désigne l’absence d’un salarié à son poste pendant les heures prévues, en dehors des congés autorisés. Il recouvre des absences volontaires ou involontaires, qui peuvent être justifiées (maladie, congé familial, formation, service civil) ou non justifiées (absences non expliquées). Le phénomène peut concerner des périodes courtes ou prolongées et se mesure à l’échelle d’une organisation ou d’un secteur.

On distingue généralement les absences justifiées (maladie, congé maternité/paternité, congés spécifiques) des absences non justifiées ou non planifiées. Le taux d’absentéisme se calcule souvent comme le rapport entre le nombre de jours d’absence et le nombre de jours ouvrés sur une période donnée, exprimé en pourcentage. Le présentisme, concept connexe, décrit le fait de se présenter au travail mais sans être pleinement productif en raison d’un mal-être ou d’une maladie.

Les causes de l’absentéisme sont plurielles: facteurs individuels (état de santé, contraintes familiales, motivation), facteurs organisationnels (conditions de travail, charge et rythme, climat social, politiques d’absences) et facteurs externes (économie, politiques publiques). Ses conséquences incluent des coûts directs (remplacement, heures supplémentaires, suivi administratif) et indirects (baisse de productivité, qualité, sécurité, moral des équipes), ainsi que des effets sur la réputation et le climat organisationnel.

La gestion de l’absentéisme combine prévention et réponse adaptée: conditions de travail saines et équitables, flexibilité et télétravail lorsque possible, politiques claires d’absence et programmes de retour au travail, soutien psychosocial et accompagnement en cas de maladie. L’analyse des données d’absence peut aider à identifier les causes et à évaluer l’efficacité des mesures, tout en protégeant la confidentialité des salariés. Sur le plan légal, le droit du travail et les conventions collectives encadrent les congés maladie et les procédures associées.