sédentarité

La sédentarité désigne les comportements caractérisés par une dépense énergétique faible pendant les activités de la vie quotidienne, principalement lorsque l’on reste assis ou allongé pendant de longues périodes, en dehors des séances d’activité physique. Elle se distingue d’un simple manque d’exercice: une personne peut atteindre les recommandations d’activité tout en passant de longues périodes assise.

Causes et contexte: les environnements modernes favorisent la sédentarité au travail (bureau, réunions prolongées), lors des déplacements (transports motorisés) et pendant les loisirs (écrans). Les risques liés augmentent avec la durée des périodes assises sans interruption.

Santé et risques: la sédentarité est associée à un risque élevé de maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, certains cancers et mortalité prématurée, ainsi qu’à l’obésité, des troubles musculosquelettiques et des problèmes de santé mentale. Les mécanismes proposés incluent une réduction de l’activité musculaire et des perturbations du métabolisme des glucides et des lipides.

Mesure et prévention: l’évaluation peut reposer sur l’auto‑rapport ou sur des capteurs d’activité. Les recommandations visent à limiter le temps passé assis, à interrompre les périodes prolongées toutes les 30 à 60 minutes, et à pratiquer au moins 150 minutes d’activité physique modérée par semaine (plus si possible). Des gestes simples: marcher ou vélo pour les déplacements, réunions debout, postes de travail assis-debout, escalier plutôt que ascenseur.

Public et enjeux: les enfants, les adultes ayant un travail sédentaire et les personnes âgées présentent des risques spécifiques. Des interventions individuelles et politiques (conception de villes, espaces scolaires et professionnels) sont nécessaires pour réduire la sédentarité et ses effets sur la santé.