longévité

La longévité désigne la durée de vie d’un organisme. Dans les sciences humaines, on distingue l’espérance de vie, moyenne statistique de la durée de vie restante à un âge donné, et la longévité maximale, c’est‑à‑dire l’âge le plus élevé atteint par l’espèce. L’espérance de vie varie selon les pays et les périodes et dépend des conditions sanitaires, du niveau de vie et des comportements individuels. La longévité maximale est plus stable et évolue lentement au fil du temps.

La longévité humaine résulte d’interactions entre facteurs génétiques et environnementaux. Les mécanismes biologiques impliqués incluent la sénescence cellulaire, le stress oxydatif et les dommages à l’ADN et aux protéines. Les progrès médicaux et les politiques de santé publique ont permis de retarder certains processus de vieillissement et d’améliorer la survie. Le mode de vie joue un rôle important: alimentation équilibrée, activité physique régulière, non‑tabagisme, sommeil suffisant et gestion du stress. L’accès aux soins préventifs et le statut socioéconomique influencent aussi l’espérance de vie et la qualité de vie en vieillissant.

Des zones où la longévité est exceptionnellement élevée ont été identifiées, dites zones bleues, notamment en certaines régions du Japon, d’Italie, du Costa Rica et de la Grèce. Ces populations présentent une proportion notable de centenaires et une incidence plus élevée de « santé en vieillir ».

Le record de longévité humaine vérifié est celui de Jeanne Calment, âgée de 122 ans et 164 jours. Des recherches continuent d’explorer les déterminants biologiques et sociaux de la longévité et les implications pour les politiques publiques face au vieillissement démographique.