décès

Le décès désigne l'irréversible cessation des fonctions vitales chez un être vivant. En médecine, il est établi lorsque la circulation et la respiration ne présentent plus de réversibilité, ou lorsque l'arrêt irréversible de toutes les fonctions cérébrales est constaté. On distingue notamment le décès circulatoire et le décès cérébral (mort cérébrale). La constatation du décès est encadrée par des critères médicaux et des cadres juridiques qui varient selon les pays, mais elle sert à attester formellement la disparition et à organiser les suites pratiques.

Étymologie et usage. Le mot « décès » vient du latin « decessus », participe passé de « decedere », signifiant « partir » ou « s’en aller ». En français, le terme est usité comme formule officielle et neutre pour désigner la mort, notamment dans les actes d’état civil, les notices biographiques et les communications publiques, afin d’éviter le vocabulaire familier.

Aspects juridiques et pratiques. Le décès déclenche la délivrance d’un certificat et d’un avis de décès, puis la déclaration officielle et la transcription dans les actes d’état civil. Sur le plan successoral, il entraîne des droits et obligations liés à l’héritage et à la liquidation des biens. Le corps est pris en charge par les services funéraires et orienté vers l’inhumation, la crémation ou d’autres rites, avec des variations selon les cultures et les confessions.

Répercussions sociales et culturelles. Le décès implique le deuil et peut nécessiter un soutien psychologique. Les rites funéraires et les pratiques commémoratives varient; des questions éthiques, comme le don d’organes, encadrent aussi les décisions après la mort. Les données démographiques et médicales sur les décès alimentent les statistiques publiques et les politiques de santé.