clonage

Le clonage désigne l’ensemble des techniques qui produisent des copies génétiquement identiques d’un organisme, d’une cellule ou d’un fragment d’ADN. Le terme recouvre le clonage d’organismes (clonage reproductif), le clonage de cellules ou de gènes (clonage moléculaire ou génétique) et le clonage végétal. Le clonage d’organismes peut être reproductif, visant à obtenir un individu entier identique à celui donateur, ou thérapeutique, visant à produire des cellules, tissus ou organes pour la recherche ou le traitement sans créer un organisme cloné viable.

Méthodes courantes. Le clonage reproductif d’animaux repose notamment sur le transfert de noyau de cellule somatique (SCNT), qui consiste à insérer le noyau d’une cellule somatique dans un ovule dont le noyau a été retiré, puis à déclencher le développement embryonnaire. Une autre approche est la division d’un embryon précoce pour obtenir des copies identiques (clone monozygote). Le clonage cellulaire peut impliquer la réprogrammation de cellules adultes en cellules souches pluripotentes induites (iPS), offrant des possibilités de thérapie cellulaire sans embryon. Le clonage végétal se réalise aussi bien par bouturage que par culture de tissus ou par pyroclonage naturel.

Historique et applications. Le clonage végétal est pratiqué depuis longtemps; dans le domaine animal, le clonage reproductif a connu des avancées marquantes avec des animaux célèbres dans les années 1990 et 2000. Les domaines d’application incluent l’agriculture (propagation et amélioration des traits), la médecine et la recherche (modèles de développement, thérapies cellulaires), ainsi que les efforts de conservation pour certaines espèces en danger.

Éthique et régulation. Le clonage soulève des questions sur l’identité, le bien-être animal, la diversité génétique et les implications sociales. Dans de nombreuses juridictions, le clonage humain reproductif est interdit ou fortement encadré, tandis que des cadres réglementaires encadrent les usages médicaux et de recherche.