lamortissement

L’amortissement est une technique comptable qui répartit le coût d’un actif immobilisé sur sa durée d’utilisation estimée. Cette répartition reflète l’usure physique, l’obsolescence technique et le fait que l’actif ne génère plus de services équivalents au fil du temps.

Champ d’application et distinction: l’amortissement s’applique principalement aux immobilisations corporelles (machines, bâtiments, véhicules) et incorporelles (logiciels, licences, developed intangible assets). Il s’oppose à la dépréciation, qui correspond à une baisse de valeur imprévisible ou exceptionnelle, non liée au mode normal d’utilisation.

Méthodes d’amortissement: les méthodes les plus courantes sont l’amortissement linéaire (ou droit), l’amortissement dégressif et l’amortissement selon les unités de production. Dans l’amortissement linéaire, la valeur amortissable est répartie régulièrement sur la durée utile. L’amortissement dégressif applique un taux constant sur la valeur nette comptable, donnant des charges plus élevées en début de période. L’amortissement par unités de production est basé sur l’utilisation réelle de l’actif.

Calcul: la valeur amortissable = coût d’acquisition moins valeur résiduelle estimée. Le plan d’amortissement précise la durée utile et les taux. Une révision est possible en cas de changement d’estimation (par exemple, modification de la durée utile ou de la valeur résiduelle). L’employeur doit tenir compte des règles comptables et fiscales propres au pays ou à la norme appliquée (par exemple IFRS ou normes locales).

Exemple: une machine achetée 100 000 €, valeur résiduelle 10 000 €, durée utile 8 ans. Amortissement linéaire annuel = (100 000 - 10 000) / 8 = 11 250 € par an. Après n années, valeur nette comptable = coût - amortissements cumuls.

Aspects fiscaux et fins financières: les amortissements réduisent le résultat imposable dans la mesure où ils représentent une charge déductible, sous réserve des règles fiscales en vigueur.