biométriques

Les systèmes biométriques désignent les technologies qui identifient ou vérifient l'identité d'une personne en s'appuyant sur des caractéristiques mesurables et propres à son corps ou à son comportement. Ils visent à remplacer ou compléter les mécanismes traditionnels tels que les mots de passe ou les badges.

Ils se répartissent en deux grandes familles: les biométriques physiologiques (caractéristiques anatomiques) comme les empreintes digitales, le visage, l’iris et la voix; et les biométriques comportementales comme la démarche, la signature manuscrite et la frappe au clavier.

Le fonctionnement des systèmes comporte une phase d’enrôlement, où une référence biométrique est créée et enregistrée, puis des phases de vérification (authentification) et d’identification (recherche d’une identité dans un ensemble). La vérification répond à « suis-je bien cette personne ? », tandis que l’identification cherche à déterminer qui est cette personne parmi plusieurs.

Les usages courants incluent le déverrouillage de smartphones, le contrôle d’accès à des locaux, les contrôles aux frontières, les paiements électroniques et l’authentification sur des services en ligne. Ils peuvent aussi intervenir dans les systèmes de sécurité des entreprises et les services publics.

Avantages et limites: les biométriques offrent commodité et sécurité potentielle, mais présentent des risques liés à la collecte et au stockage de données sensibles. Elles peuvent être biaisées, sujettes à des contrefaçons et dépendre des conditions opérationnelles et du contexte d’utilisation.

Sur le plan technique et juridique, les biométriques s’appuient sur des normes ISO/IEC (19794 et variantes) et sur des cadres comme le RGPD en Europe; des mécanismes de protection incluent le traitement local des données, le chiffrage des gabarits et les approches de biométrie cancellable.