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pseudométriques

Les pseudométriques désignent les distances d sur un ensemble X qui vérifient les propriétés usuelles d’une distance, à l’exception d’une condition clé: il peut exister des paires de points distinct x et y pour lesquelles d(x,y) = 0. Ainsi, une pseudométrie d(X×X) respecte la non-negativité, la symétrie et l’inégalité triangulaire, mais n’implique pas nécessairement que x = y lorsque d(x,y) = 0. L’espace (X, d) peut alors ne pas être séparé (non-hausdorff).

Les pseudométriques généralisent les métriques; si l’on déduit l’équivalence x ~ y lorsque d(x,y) = 0, et que

Exemples et constructions typiques:

- À partir d’une relation d’équivalence ~ sur X, définir d(x,y) = 0 si x ~ y et d(x,y) = 1

- À partir d’une semi-norme p sur un espace vectoriel E, d(x,y) = p(x−y) est une pseudométrie; si

Topologie et applications:

La topologie induite par une pseudométrie est donnée par les boules ouvertes B(x,r) = {y | d(x,y) < r}.

l’on
forme
le
quotient
X/~,
alors
la
distance
induite
par
d
sur
les
classes
d’équivalence
devient
une
métrique
sur
le
quotient.
En
ce
sens,
les
pseudométriques
apparaissent
naturellement
lorsque
l’on
cherche
à
identifier
des
points
que
la
distance
relie
en
zéro.
sinon
donne
une
pseudométrie.
Elle
identifie
exactement
les
classes
d’équivalence.
p
est
une
norme,
alors
d’est
une
métrique.
Les
semi-normes
et
les
familles
de
pseudo-métriques
sont
couramment
utilisées
pour
décrire
les
topologies
localement
convexes.
Cette
topologie
peut
ne
pas
être
séparante;
la
théorie
des
quotients
et
les
espaces
métriques
sur
X/~
est
une
utilisation
fréquente.
Les
pseudométriques
sont
omniprésents
en
analyse
et
en
topologie,
notamment
via
les
semi-normes
en
espaces
fonctionnels
et
les
méthodes
de
convergence
associées.