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allelopathie

L'allélopathie est un phénomène écologique par lequel une plante libère des substances chimiques allélopathiques qui influencent la croissance, la survie ou la reproduction des plantes voisines. Ces composés peuvent être libérés par les exsudats racinaires, la décomposition des résidus foliaires, la volatilisation dans l’air ou la lixiviation des tissus.

Les effets peuvent être inhibiteurs ou stimulants et dépendent de la concentration des composés, des espèces

Des exemples bien connus incluent le juglone, produit par le noyer noir (Juglans nigra), qui peut inhiber

Sur le plan écologique, l’allélopathie peut influencer la composition des communautés végétales et la succession. En

concernées,
des
conditions
du
sol
et
de
l’activité
microbienne.
Les
allélocomposés
peuvent
restreindre
la
germination
des
semences,
ralentir
l’allongement
des
racines,
affecter
l’absorption
des
nutriments
ou
altérer
la
photosynthèse,
et
modifier
indirectement
les
communautés
microbiennes
du
sol
et
les
associations
mycorhiziennes.
de
nombreuses
plantes
voisines;
l’ailanthone,
issue
de
l’ailante
(Ailanthus
altissima);
et
divers
phénoliques
ou
benzoxazinoïdes
libérés
par
les
céréales
et
les
graminées
qui
influencent
les
adventices.
Les
résidus
de
cultures
de
couverture,
comme
le
seigle,
ont
aussi
été
étudiés
pour
leur
potentiel
allélopathique.
agriculture,
elle
offre
des
opportunités
de
gestion
des
mauvaises
herbes,
mais
peut
aussi
nuire
aux
cultures
sensibles.
Les
pratiques
agronomiques
peuvent
viser
à
exploiter
ou
à
limiter
l’allélopathie
par
la
rotation
des
cultures,
le
choix
de
variétés
tolérantes,
le
moment
de
l’incorporation
des
résidus
et
la
gestion
des
débris.
Les
études
utilisent
des
essais
bioassays,
des
extraits
et
des
tests
en
conditions
contrôlées,
parfois
avec
du
charbon
activé
pour
isoler
les
effets
allélopathiques.